Nouvelles

Article sur les maladies rares – linternaute.com

Maladies rares : où trouver de l’aide ?


Etre malade, c’est difficile. Souffrir d’une pathologie que même les médecins connaissent peu, voire pas, cela peut devenir une torture de tous les instants. Le point sur la prise en charge de ces maladies dites rares, qui concernent tout de même 3 millions de personnes en France.

//www.linternaute.com/sante/maux-quotidien/maladies-rares/?f_id_newsletter=3828

Vous pouvez laisser vos témoignages à la fin de l’article…

Législation – Actualités (bis)

La proposition de loi sur les maisons départementales du handicap enfin adoptée au Sénat

La proposition de loi du sénateur Paul Blanc (UMP) tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap a été adoptée par le Sénat lundi 25 octobre , en première lecture. Le texte voté diffère assez fortement de la version initiale. Le gouvernement a en effet obtenu des sénateurs la suppression de deux articles qui figuraient dans le texte adopté par la commission des affaires sociales. Le premier (article 13) élargissait la prise en charge des aides humaines par la prestation de compensation du handicap (PCH), une mesure jugée trop coûteuse pour les départements. L’article 14 instaurait un mécanisme de péréquation des concours versés par la CNSA aux conseils généraux au titre de la PCH afin qu’ils soient mieux ajustés aux dépenses qu’ils ont réellement engagées. Par contre, l’article visant à améliorer le fonctionnement des tribunaux du contentieux de l’incapacité a été voté. Déposé en décembre 2009, ce texte soutenu par le gouvernem ent a connu un début de parcours erratique en raison de l’encombrement du calendrier parlementaire. Il doit maintenant être examiné à l’Assemblée nationale. VOIR AUSSI: Décryptage en vidéo du texte avec son rapporteur, Paul Blanc (UMP) et Annie Jarraud-Vergnolle (Soc) (03:48) //videos.senat.fr/video/videos/2010/video6269.html

//www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl09-191.html

Législation – Actualités

Allocations de solidarité nationale à la charge des départements

21/10/10 – Plus d’un an après avoir adressé au gouvernement les premiers signaux de détresse sur leur situation financière, “les départements sont toujours en état d’alerte”, rapportent Les Echos (19-10). Les dépenses engagées par les conseils généraux pour honorer ses compétences sociales, que sont l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), le revenu de solidarité active (RSA) et la prestation de compensation du handicap (PCH), “ont explosé et ne sont plus maîtrisables”. En 2010, 25 départements sont dans le rouge. En 2011, avec le gel des dotations de l’Etat et la réforme de la fiscalité locale, plus de la moitié des départements vont se retrouver en très grande difficult&eacu te;. L’Assemblée des départements de France (ADF) a rédigé un projet de loi dans lequel elle “propose de faire passer l’APA, la PCH et le RSA de leur budget général vers un budget annexe dans lequel la compensation de l’Etat sera tenue”. Une idée sur laquelle s’accordent les élus de toutes sensibilités.

//www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/020869701111.htm

Dépistage précoce de la surdité – Appel à la mobilisation

2 LPE-PB lance un appel à une mobilisation nationale le 30 novembre 2010. Voici le texte :

 

 

APPEL A UNE JOURNEE MORTEDE LA LANGUE DES SIGNES

 

Une proposition de loi n°2752 visant à généraliser le dépistage des troubles de l’audition sera étudiée en commission des Affaires Sociales le mercredi 17 novembre 2010, puis en séance publique le mardi 30 novembre 2010.

Le mouvement « Deux Langues pour une Education », 2 LPE, initiée 30 ans plus tôt, milite en faveur d’une généralisation de la Langue des Signes Française (L.S.F.) dès le diagnostic de la Surdité de l’enfant.

Malgré la reconnaissance de la Langue des Signes Française, depuis 2005, la mise en place des pôles de LSF, depuis 2009, remplacé par le PASS dernièrement, 2 LPE constate que la politique actuelle officielle et officieuse mise en œuvre depuis la loi pour l’intégration des handicapées du 30 juin 1975 puis la loi du 11 février 2005, consolide la mise en œuvre de l’intégration des jeunes Sourds, par une désinformation auprès des familles d’enfants Sourds désorientées par l’annonce de la différence de leur enfants, avec une prise en charge systématique de la vocalisation associée à l’implantation cochléaire et par voie de conséquence, avec la promulgation de cette loi, si elle a lieu, une diminution progressive de l’éducation en LSF, langue naturelle des personnes Sourdes ; pour ainsi, à long terme, faire disparaître la LSF

Aujourd’hui, la Surdité est considérée comme une maladie chronique, grave, voire mortelle. Le dépistage, par la prochaine proposition de loi, vise à éradiquer cette maladie. Le mouvement 2 LPE réfute catégoriquement cette considération.

La proposition de loi vise à une prise en charge par le milieu médical des enfants Sourds, les CAMSP et SAFEP, qui sont majoritairement pour une politique dite « oraliste ». Quant à l’information neutre du choix de l’éducation par les familles, elle est un leurre. Depuis 30 ans, le gouvernement, les milieux médico-sociaux affirment proposer aux familles le choix entre deux éducations et respecter leurs choix. Le mouvement 2LPE constate sur le terrain qu’une pression est exercée auprès des familles, voire même les abandonner si elles choisissent la voie bilingue.

2 LPE demande aux parlementaires le retrait pur et simple de la proposition de loi n°2752.

C’est la raison pour laquelle l’association 2 LPE – Politique Bilingue appelle à une mobilisation nationale :

JOURNEE MORTE DE LA LANGUE DES SIGNES

LE MARDI 30 NOVEMBRE 2010

DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE POUR LA REGION PARISIENNE

DEVANT LES PREFECTURES POUR LES PROVINCES.

QUE TOUS LES PARENTS, PROFESSIONNELS CONCERNÉS SE RASSEMBLENT,

QUE LES ECOLES BILINGUES, LES ENSEIGNEMENTS DE/EN LSF, LES UASS, LES SERVICES D’INTERPRÈTES, ET LES AUTRES SERVICES CONCERNÉS SOIENT FERMES.

A LA COMMUNAUTE DES SOURDS ET SES AMIS, IL EST AUJOURD’HUI L’HEURE DE NE PLUS SUBIR, DE NE PLUS SE RABAISSER. LEVONS-NOUS ET MONTRONS QUI NOUS SOMMES :

DES CITOYENS SOURDS À PART ENTIERE AVEC UNE RECONNAISSANCE EFFECTIVE DE LA LANGUE DES SIGNES FRANCAISE.

 

 

  1. Christophe Touchais,

 

Président de 2 LPE-PB.

NON !

Ce matin, Camille ne veut pas aller à la douche…

Elle râle, puis va à son tableau et écrit un beau…. NON ! au cas où nous n’aurions pas compris.

C’est chouette non, le réinvestissement des apprentissages dans la vie quotidienne ?

Trop fière…

Propositions pour le plan national maladies rares 2010-2014

“On compte environ 7000 maladies rares, toutes spécialités médicales confondues. Elles sont caractérisées par une faible prévalence : moins d’un individu sur 2000 en est atteint pour chacune d’entre elles. D’après les projections actuelles, 4 à 6% des individus seraient atteints de maladies rares ce qui représente 2 à 2,5 millions de malades en France et 20 millions en Europe. Un premier plan national maladies rares a été institué en 2004 pour une période de 4 ans. Il était inscrit dans la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004. Son objectif majeur était d’établir l’équité en termes d’accès aux soins pour les malades atteints et il comportait 10 axes d’actions. Dans le cadre de la mise en place du second plan national maladies rares (PNMR) pour la période 2010-2014, le présent document regroupe les propositions des groupes de travail, réunissant près de 180 personnes, et qui ont travaillé sur 7 thématiques : soins et prise en charge, recueil de données, recherche, médicaments spécifiques, prise en charge financière, information et formation, coopération européenne et internationale. “

Source : //194.199.119.233/Saphir/Scripts/Show.bs?bqRef=26099

Pour lire le texte intégral c’est ici :

//lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/104000397/0000.pdf

Photos

Au même titre que son frère et sa soeur qui ont été récompensés pour avoir réussi respectivement leurs brevet et baccalauréat, Camille a reçu en cadeau de tous ses progrès et efforts dans le travail de cette année passée, un appareil photo.

Ravie, elle mitraille à tout va.

Certes, certes, des progrès restent à faire dans la visée (en progrès..) et le choix des sujets (elle refuse de prendre les personnes mais a une nette prédilection pour les grilles et les portes de garage…)

mais elle a pu ainsi, avec grand plaisir, jouer les apprentis photographes durant ses vacances à Barcelone. Musées, statues, éléments architecturaux.. tout l’intéresse et elle nous interpelle souvent pour nous montrer des choses et demander qu’on les lui explique.

Après l’effort, le réconfort avec mini-golf, plage et … repos.

Proposition de loi visant à améliorer le fonctionnement des MDPH

Le Sénat veut améliorer le fonctionnement des MDPH

Le Sénat a entamé l’examen d’une proposition de loi du sénateur UMP Paul Blanc visant à améliorer le fonctionnement des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) confrontées à des graves problèmes de trésorerie et de personnel.
PARIS, 24 juin 2010 (AFP) –
Les MDPH ont été mises en place en 2006 pour faciliter les démarches des personnes handicapées. Lieu unique d’accueil, elles coordonnent l’ensemble des interventions en faveur du handicap.
“Le fonctionnement des MDPH reste entravé” du fait de “l’instabilité de leurs personnels et de la diversité de leurs statuts”, de “l’insuffisance de garanties sur les moyens financiers”, “de lourdeurs administratives dans l’instruction des démarches”, constate le rapport de Paul Blanc.
Les personnels des MDPH relèvent d’une multitude de statuts -fonctionnaires, territoriaux, hospitaliers…détachés, mis à disposition ou contractuels de droit privé ou public- ce qui complexifie leur gestion. Leur durée de mise à disposition est limitée et ils peuvent réintégrer à tout moment leur administration d’origine ce qui créé une forte instabilité.
Leur situation financière est également précaire. Ainsi relève M. Blanc “certains postes que l’Etat s’était engagé à mettre à titre gratuit à disposition des MDPH n’ont été ni pourvus ni compensés”. L’arriéré de l’Etat ainsi accumulé en 2008 est évalué à 36 millions d’euros.
Pour résoudre cette situation, le texte propose un système de mise à disposition du personnel contre remboursement. L’Etat versera une subvention en début d’année qui couvrira les montants versés par les MDPH au titre des rémunérations. La mise à disposition est portée de 3 à 5 ans et le préavis de départ allongé.
Le texte prévoyait aussi l’exonération des MDPH du paiement de la taxe sur les salaires. Le gouvernement avait fait savoir son opposition à cette mesure.
Elle a été supprimée par un amendement UMP.
Les sénateurs n’ont pu achever l’examen du texte et ne pourront reprendre leur ouvrage avant le 24 octobre, une proposition de loi ne pouvant être discutée que dans le cadre d’une “niche” parlementaire (séance d’initiative
parlementaire) lors des sessions ordinaires du Parlement. La session ordinaire s’achève le 30 juin et reprendra début octobre. Entre-temps, deux sessions extraordinaires auront lieu, l’une en juillet et l’autre en septembre.

La proposition : //www.senat.fr/leg/ppl09-531.pdf

Son résumé : //194.199.119.233/Legi/Scripts/Show.bs?bqRef=15101

Don

Une association de Seine et Marne qui s’est dissoute en janvier dernier, a décidé de faire un don de 800 euros à la fondation Phelan-McDermid, qu’elle a connue grace à ce site.

Cet argent a bien entendu été transféré au siège de la fondation aux Etats-Unis, en espérant qu’une partie, ou la totalité, puisse être utilisé l’année prochaine au moment d’une prochaine réunion de familles.

Sur le chemin de Compostelle dans GEO ADO magazine

En juin dernier, je suis partie sur le chemin de Compostelle avec Maxime pour Géo Ado magazine. L’article parait ce mois-ci. (achetez-le….).

Difficile pour Camille de comprendre mon absence, moi qui suis à la maison presque constamment. Et pas facile pour le papa de gérer les journées et de faire patienter Camille jour après jour, jusqu’à notre retour.

Démarche à refaire bientôt pourtant, puisque nous continuons notre marche en mai prochain…

 

La presse s’intéresse à la situation de Camille à l’IRJS

Un article dans les deux journaux régionaux est paru ce matin pour évoquer les déboires des familles de l’établissement où est inscrite Camille.

A suivre…

Pour joindre le collectif : collectif_seesha@orange.fr

Lire l’article                   –                     Lire la lettre ouverte dans son intégralité

La directrice n’a visiblement pas le même discours devant la presse que devant les membres du Conseil de Vie Sociale puisque en compte-rendu de celui-ci, il est par exemple noté concernant l’agrément : “la DDASS nous demande en urgence de monter un nouveau dossier pour octobre 2009 qui passera en commission en avril 2010. En ce moment, nous travaillons avec la DDASS et c’est elle qui défendra notre dossier. L’objectif est de diminuer le nombre de jeunes accueillis tout en gardant les moyens humains et financiers”.

Par contre, au journal, on affirme qu’aucune demande d’agrément n’a jamais été formulée et  qu’il n’est pas dans la volonté de l’établissement de vouloir diminuer sa capacité d’accueil..

Au fait, il est nulle part question d’évincer les enfants non sourds… On aimerait donc toujours savoir pourquoi Camille serait exclus à la rentrée prochaine puisque dans la lettre recommandée reçue début février, il est noté “après discussion avec la MDPH, il s’avère que le handicap de Camille ne rentre pas dans le cadre de l’agrément de l’établissement, puisqu’elle n’est pas sourde“.

Dans la presse, la nouvelle cible semble être les enfants hors région (quatre départements)…

Prochaine étape : on ne garde que ceux qui font 1 m 80, ont les yeux bleus marron et les cheveux blonds roux ? Non, je blague…

Pour finir… (mais on pourrait y passer bien plus longtemps), il est noté dans l’article “nous avons un projet personnalisé pour chaque enfant” : oui, d’accord. Mais celui de Camille a été signé le 30 janvier 2009 avec une validité de six mois. Depuis… rien.

Cette année : pas de bilans depuis septembre 2009, pas de suivi de projet : le noir total.

Niveau 3 LSF !

Et voilà, ça y est… Nous avons eu hier soir notre niveau 3 de langue des signes !

Nous attaquons dès lundi prochain le niveau 4, toujours dans le même objectif : partager au mieux avec Camille, communiquer le plus avec elle, dont le principal moyen d’expression reste les signes.

Malheureusement, toujours aucune reconnaissance administrative et financière de la part de la MDPH dans l’examen de la PCH.

Comme s’ils étaient superflus. Certains font du yoga, du chant ou du crochet… Nous, c’est langue des signes. Obligatoire.

Placement des enfants handicapés en institution

Recommandation du Conseil de l’Europe relative au placement des enfants handicapés en institution :

Dans ce texte, le Comité des Ministres recommande aux Etats membres de ne plus placer les enfants handicapés en institution, en privilégiant la vie au sein de la communauté. Il considère que le placement en institution soulève de nombreuses inquiétudes quant à sa compatibilité avec l’exercice des droits de l’enfant et que, sauf circonstances exceptionnelles, aucun enfant ne devrait être placé en institution. Il convient, par ailleurs, de remplacer le placement en institution par des services de proximité dans un délai raisonnable et dans une démarche globale. Le Comité des Ministres reconnaît que tous les Etats ne sont pas au même stade en ce domaine et que la désinstitutionnalisation est un processus continu s’inscrivant sur le long terme. Le texte souligne donc l’importance de garantir, tout au long du processus de transition, les droits des enfants handicapés et des jeunes adultes vulnérables placés en institution. Des mécanismes visant à associer les enfants handicapés et leur famille au processus de mise en place des services devraient être établis.

Texte intégral :

//wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?Index=no&command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=1486606&SecMode=1&DocId=1536264&Usage=2

On y trouve notamment :

VII.Associer les enfants handicapés et leurs familles au processus de mise en place des services

 

  1. Il est indispensable de faire évoluer le mode d’élaboration et d’offre des services destinés aux enfants handicapés et à leurs familles en y faisant participer ces derniers. Les enfants handicapés devraient avoir leur mot à dire dans la manière dont on les traite et, à mesure qu’ils grandissent, ils devraient être autorisés à décider de leur propre avenir.

 

  1. Les jeunes personnes handicapées devraient être encouragés de plus en plus à prendre seuls leurs décisions et à mener leur vie quotidienne comme ils l’entendent. Les proches parents devraient eux aussi pouvoir intervenir en toute indépendance et influer utilement sur l’évolution des services auxquels ils recourront.

L’APAJH saisit la Halde

La Fédération des APAJH saisit la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) pour “discrimination d’Etat”.

Elle considère qu’il y a discrimination d’Etat envers les personnes en situation de handicap.

//www.apajh.org/index.php?option=com_content&view=article&id=669:la-federation-des-apajh-saisit-la-halde-pour-qdiscrimination-detatq&catid=25:actualites-apajh&Itemid=1149

//www.apajh.org/images/stories/actu/actu/saisine-HALDE/Communique-APAJH%20du%2016-02-2010.pdf

Virée !

VIREE !!!

Cette semaine, nous avons appris par lettre recommandée, que la directrice de l’établissement avait demandé à la MDPH de ne pas reconduire l’accueil de Camille.

Le tout, sans entretien oral préalable, sans concertation donc bien sûr, sans questionnement sur les besoins de Camille, sans aucun souci de recherche et de proposition d’une éventuelle orientation future et au mépris total de la légalité.

Les raisons ? Camille n’est pas sourde (pas de bol !) et ses parents l’ouvrent un peu trop souvent.

Cet institut accueille d’ores et déjà de nombreux enfants non sourds mais avec des troubles sévères du langage et ce, depuis plusieurs années. Le personnel (professeurs, éducateurs, orthophonistes, psychomotriciennes..) y est entendant (sauf le prof de langue de signes) et les enfants sourds appareillés ou non sourds, sont ainsi en permanence dans un bain de langage.

Camille elle, est dans cet établissement depuis quatre ans, orientation décidée conjointement par les parents, l’éducation nationale et la MDPH. Elle y reçoit des rééducations et apprentissages indispensables pour le maintien et le développement de sa communication : la LSF et la méthode verbo-tonale. Sans cela, Camille ne peut pas communiquer et aucun autre établissement ne propose la même chose dans la région.

Pour toute réaction/commentaire : nomade86@wanadoo.fr

Médiation famille-établissement

Surprise !

Près de deux semaines après les dernières nouvelles du médiateur (suite à une relance de notre part), nous demandant… d’attendre, nous recevons enfin un mail de sa part.

Mais, alors que nous attendions de nouvelles propositions de dates, nous apprenons que le médiateur et la directrice de l’établissement ont décidé d’annuler la médiation…

Le motif (si nous l’avons bien compris) en serait certains écrits figurant sur ce même site.

Qu’en est-il de la liberté d’expression ?

Si certaines personnes se sentent offensées par ces écrits, cela relève d’une toute autre procédure qui n’a rien à voir avec la médiation pour l’amélioration des prises en charge de Camille.

Nous ne comptons pas laisser les choses en l’état car si quelqu’un souffre de cette situation, c’est notre fille. Et continuer à lui faire subir les horaires de transport actuels est un non-respect du rythme de vie d’une enfant de 11 ans à qui on fait supporter une amplitude journalière d’adulte dont aucun parent d’enfant ordinaire ne voudrait.

Nelson

15 ans de vie commune et puis s’en va…

Nelson, notre chat, est mort hier matin.

Camille a demandé à le voir, mais n’a pas l’air plus émue que cela. Par contre, elle a demandé à aider son papa pour l’enterrer, apparemment ravie à l’idée de se servir d’une pelle. Elle a toujours aimé le “bricolage” cette petite.

Pfff…..

LE grand moment de solitude

Ce matin, j’emmène Camille à son rendez-vous bimestriel chez la dentiste.

Nous attendons sagement que celle-ci nous appelle.

La porte s’ouvre, Camille se lève, se retourne et me dit… “attends”.

C’est donc seule qu’elle part s’installer sur le grrrrrand fauteuil (où elle peut voir ses pieds.. ça, c’est trèèèès important).

Et qui est restée comme une “biiiiip” dans la salle d’attente ?

LE grand moment de solitude.

Rangement

Camille ADOOORE passer l’aspirateur, du sol au plafond, dans toute la maison…

Sa dernière marotte : nettoyer SUR les livres de sa chambre. Pourquoi ? Mystère !

Le résultat est là…  Une chose est sûre : l’étagère elle, est nickel.

Transports … encore

La réunion de médiation prévue entre famille et établissement pour discuter des problèmes de transport (voire les régler ?!) n’a pas pu avoir lieu le 5 janvier comme prévu car Madame la directrice est malade…

Une semaine après elle ne semble toujours pas s’être rétablie puisqu’aucune nouvelle date de rencontre n’a encore pu être fixée.

En attendant, un petit mot dans le magazine Déclic…

Bonne année !

Excellente année 2010 et belles journées auprès de vos enfants à besoins si particuliers…
Je vous/nous souhaite d’avoir toujours la force de les emmener le plus loin possible et de la meilleure façon qui soit.
En ouvrant les portes et en forçant les regards.
Pour que chacun ait sa place.

Lois de l’équilibre

Traité élémentaire de physique :

” Équilibre des corps pesants. Pour qu’un corps pesant soit en équilibre, il faut et il suffit que son centre de gravité soit soutenu. Mais pour que l’équilibre soit stable, c’est-à-dire pour que le corps très peu dérangé de sa position tende à y revenir, il faut nécessairement que son centre de gravité soit le plus bas possible ; dans le cas de l’équilibre instable, le centre de gravité.est au contraire le plus haut possible : c’est ce qu’on peut vérifier sur un cône en équilibre sur sa base ou sur sa pointe. Pour reconnaître si un corps pesant est en équilibre stable ou instantané, il faut supposer que le corps reçoive un très petit mouvement, et observer si le centre de gravité monte ou descend : dans le premier cas, l’équilibre est stable; dans le second, il est instantané.

Lorsqu’on corps solide est posé sur un plan, la condition d’équilibre consiste en ce que la verticale de son centre de gravité rencontre le plan dans l’intérieur du polygone formé par les points de contact du corps avec le plan”.

Et patati… et patata….

Camille en connait un rayon de ce côté-là…

Anne

Hier, je suis entrée en contact avec les parents d’Anne, jeune infirme moteur cérébral de 32 ans, qui ont créé un sacré buzz en décidant d’installer une caméra dans sa chambre afin que les internautes puissent suivre son quotidien.

Les avis sont très partagés sur cette initiative.

Pour ma part, cela ne me dérange absolument pas et espère simplement que cela aidera à informer et  faire connaitre la vie des enfants/adultes polyhandicapés.

//www.doudouworld.com/

MDPH encore ( decidement … )

La MDPH de notre département ainsi que le Conseil Général refusent de nous communiquer les coordonnées des représentants de parents siégeant en CDA, et ce, malgré plusieurs demandes écrites (refus = aucune réponse…).

Par ailleurs, la convocation à cette même CDA nous arrive seulement une semaine au lieu des deux semaines légales.

Des idées à me communiquer pour aider cette MDPH à respecter la loi ?

Prise de sang : bravo mademoiselle !!!

Aujourd’hui, nous sommes allés au CHU pour faire faire nos prises de sang nécessaires pour  participer à l’étude italienne sur la délétion 22q13 (voir recherche médicale).

Nous sommes d’abord passés en pédiatrie pour que les infirmières appliquent de la crème EMLA à Camille aux endroits où elle serait piquée. Camille hurle, se débat et a très peur, malgré nos explications préalables. Puis nous sommes allés au labo de l’hôpital pour nous faire faire les prélèvements à notre tour.

Après avoir expliqué le but de la manoeuvre plutôt inhabituelle (protocole en anglais, flacons amenés puis remmenés par nos soins…), je suis entrée dans la salle de prélèvement avec l’infirmière qui…. a refusé tout net de faire entrer Camille “car si vous appréhendez, elle va le sentir….”. J’ai insisté en argumentant que primo, je n’avais aucune peur particulière des prises de sang, secundo, que Camille avait BESOIN d’observer, pour ensuite copier ce qu’elle voyait faire autour d’elle, et tertio que je connaissais ma fille et ses besoins.

L’infirmière, convaincue semble-t-il, a rappelé Camille qui, au bord des larmes, attendait à l’extérieur avec son papa.

Elle s’est assise à côté de moi, a regardé les gestes sans en perdre une miette et j’ai bien insisté pour dire que ça ne faisait pas mal.

Retour en pédiatrie : après plus d’une demi-heure d’attente, Camille est appelée. Elle se lève, se retourne et me dit de venir. Puis se ravise rapidement, pour me dire d’attendre. Elle rentre dans la salle avec les infirmières dont une lui propose de la prendre sur ses genoux (comme d’habitude, quoi). Que nenni !

Elle demande à s’asseoir seule sur le grand fauteuil et ne dit absolument rien lorsque les infirmières lui retirent les pansements d’Emla.

Puis, après quelques explications, la piqure est faite (sur le dessus de la main), le prélèvement effectué et le tout, sans aucun pleur, cri ou énervement.

Incroyable ! Les infirmières n’en reviennent pas, m’avouent qu’elles appréhendaient vu la réaction de Camille lors de la pause de la crème et comprennent mieux après que je leur ai dit que Camille est entrée avec moi pour regarder comment cela se passait.

Ah ! ces merveilleux professionnels …

Aujourd’hui au courrier : le bulletin de santé suite à la visite médicale de Camille à l’établissement, comme tous les ans.

Le médecin qui l’a examinée nous propose de l’emmener chez le dentiste car elle aurait des carries. Le hic, c’est que Camille va chez le dentiste tous les deux mois pour une surveillance, et que de toute façon, les sillons de ses dents ont été obturés, justement pour éviter les carries, suite aux gros problèmes dentaires d’il y a quelques années.

On nous propose aussi de l’emmener chez le podologue pour des semelles orthopédiques. Deuxième hic : Camille a d’ores et déjà, non seulement des semelles orthopédiques, mais aussi des chaussures orthopédiques.

Ah la la … ces merveilleux professionnels, tant vantés par la directrice de l’établissement.

Toujours au top de leur compétence n’est-ce pas ?

La logique de la MDPH

Ça y est !

Nous avons reçu la proposition de la MDPH concernant l’option AEEH/PCH.

La PCH semble nettement plus correspondre à la réalité de nos dépenses et des besoins de Camille MAIS ne serait pas pris en charge les frais d’ergothérapie en libéral et les frais d’éducatrice à domicile (entre autres… car silence radio sur les formations, les frais de transport pour RV médicaux, le matériel éducatif, les abonnements aux revues spécialisées…) .

L’ergothérapeute suit Camille depuis de nombreuses années et il n’est pas question d’en changer. La MDPH argumente qu’il y en a une à l’établissement. Vrai. Après des années où une ergo arrivait puis repartait trois mois plus tard pour laisser un poste vacant pendant des mois, l’établissement semble avoir réussi effectivement à fidéliser quelqu’un. Quelqu’un qui, le peu qu’on l’ait vue, s’est toujours insurgée de voir les parents aux réunions…

Nous ne sommes donc pas fâchés de ne rien à voir à faire avec elle, qutte à payer l’ergo en libéral, qui elle, aide Camille à réaliser d’énormes progrès au fil des années.

Deuxième point : l’éducatrice à domicile

La MDPH argue que l’établissement propose ce qu’il faut en matière de scolarité, donc aucune nécessité de faire travailler Camille à la maison.

Sauf que 16 heures d’apprentissages scolaires à l’établissement contre 24 dans le circuit ordinaire pour un enfant du même âge, je n’appelle pas cela faire “tout ce qu’il faut”.

Sept enfants aux besoins si particuliers dans une même classe, contre un travail en tête à tête deux heures durant (voire quatre), je n’appelle pas cela faire “tout ce qu’il faut” non plus.

Quant à parler du contenu et à sa cohérence, c’est encore une autre histoire.

On nous met la pression depuis le début de l’année pour que Camille aille à l’établissement le mercredi, alors qu’elle reste à la maison (grand besoin de repos avec un rythme de semaine effréné + travail à domicile).

Faire payer – au moins – 250 euros à la collectivité (prix de journée du mercredi comme des autres journées) ne semble gêner personne et surtout pas la MDPH qui, par contre, refuse de de comptabiliser les 200 euros MENSUELS de l’éducatrice à domicile.

Une logique implacable qui va bien sûr à l’encontre du bien de l’enfant (moins de fatigue, travail plus efficace) et des économies budgétaires, alors qu’il est partout question de manque de moyens.

On se moque ?

Par ailleurs, la MDPH nous donne deux semaines pour donner notre réponse alors qu’elle a mis quatre mois à nous faire cette proposition. Logique aussi.

Par contre, lorsque nous envoyons un mail pour avoir des éclaircissements sur les nombreux calculs fournis et sur les frais non compatabilisés, silence radio. Pas de réponse, pas d’éclaircissement. Une réponse dans quinze jours peut-être ?

Le gouvernement débloque 35 millions sur 5 ans pour le handicap rare

Xavier Darcos et Nadine Morano ont présenté, le 23 octobre, les axes du premier plan national en faveur des personnes souffrant d’un handicap rare, doté de 35 millions d’euros sur cinq ans. Un plan pluriannuel qui vise à améliorer la connaissance de ces handicaps, leur dépistage ainsi que l’accompagnement des personnes et de leurs familles.

Ce schéma comporte 4 mesures phares : “la création de 300 places en établissement spécifiquement dédiées aux handicaps rares, la mise en place de deux centres ressources supplémentaires (épilepsie et troubles du comportement sévères) et le renforcement des missions des trois centres ressources actuels, la constitution d’équipes relais régionales pour démultiplier l’accompagnement auprès des professionnels, une étude qualitative pour mieux comprendre les besoins et les parcours des personnes avec un handicap rare”.