Ça y est !
Nous avons reçu la proposition de la MDPH concernant l’option AEEH/PCH.
La PCH semble nettement plus correspondre à la réalité de nos dépenses et des besoins de Camille MAIS ne serait pas pris en charge les frais d’ergothérapie en libéral et les frais d’éducatrice à domicile (entre autres… car silence radio sur les formations, les frais de transport pour RV médicaux, le matériel éducatif, les abonnements aux revues spécialisées…) .
L’ergothérapeute suit Camille depuis de nombreuses années et il n’est pas question d’en changer. La MDPH argumente qu’il y en a une à l’établissement. Vrai. Après des années où une ergo arrivait puis repartait trois mois plus tard pour laisser un poste vacant pendant des mois, l’établissement semble avoir réussi effectivement à fidéliser quelqu’un. Quelqu’un qui, le peu qu’on l’ait vue, s’est toujours insurgée de voir les parents aux réunions…
Nous ne sommes donc pas fâchés de ne rien à voir à faire avec elle, qutte à payer l’ergo en libéral, qui elle, aide Camille à réaliser d’énormes progrès au fil des années.
Deuxième point : l’éducatrice à domicile
La MDPH argue que l’établissement propose ce qu’il faut en matière de scolarité, donc aucune nécessité de faire travailler Camille à la maison.
Sauf que 16 heures d’apprentissages scolaires à l’établissement contre 24 dans le circuit ordinaire pour un enfant du même âge, je n’appelle pas cela faire « tout ce qu’il faut ».
Sept enfants aux besoins si particuliers dans une même classe, contre un travail en tête à tête deux heures durant (voire quatre), je n’appelle pas cela faire « tout ce qu’il faut » non plus.
Quant à parler du contenu et à sa cohérence, c’est encore une autre histoire.
On nous met la pression depuis le début de l’année pour que Camille aille à l’établissement le mercredi, alors qu’elle reste à la maison (grand besoin de repos avec un rythme de semaine effréné + travail à domicile).
Faire payer – au moins – 250 euros à la collectivité (prix de journée du mercredi comme des autres journées) ne semble gêner personne et surtout pas la MDPH qui, par contre, refuse de de comptabiliser les 200 euros MENSUELS de l’éducatrice à domicile.
Une logique implacable qui va bien sûr à l’encontre du bien de l’enfant (moins de fatigue, travail plus efficace) et des économies budgétaires, alors qu’il est partout question de manque de moyens.
On se moque ?
Par ailleurs, la MDPH nous donne deux semaines pour donner notre réponse alors qu’elle a mis quatre mois à nous faire cette proposition. Logique aussi.
Par contre, lorsque nous envoyons un mail pour avoir des éclaircissements sur les nombreux calculs fournis et sur les frais non compatabilisés, silence radio. Pas de réponse, pas d’éclaircissement. Une réponse dans quinze jours peut-être ?